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Si vous venez à Grace Church depuis un certain temps, vous savez que j'apprécie vraiment ce que je fais. Mais peut-être ne savez-vous pas que je ne pense jamais avoir autant apprécié le privilège de prêcher à partir des textes de Matthieu 18 et Romains 6 et 7 en même temps. C’est un défi chaque semaine alors que je me prépare, que j’étudie, que je prie et médite. Mais les vérités qui se trouvent dans ces deux passages particuliers des Écritures sont si captivantes que je vous avoue que cela a été une joie et une bénédiction très spéciale dans ma vie. Je remercie Dieu pour chaque nouvelle aventure, chaque nouvelle occasion d’ouvrir la Parole.

Je remercie Dieu également de ce que, à ce stade de ma vie, quoi qu’il advienne de mon avenir, je suis encore en train de découvrir les choses de la Parole de Dieu alors que je traverse de nouveaux chapitres et que je visualise d’anciens chapitres d’une nouvelle façon, et il semble qu'après toutes les années écoulées, vous pourriez en arriver au point où vous avez tout compris, mais ce n'est jamais le cas, parce que le Seigneur dévoile les richesses de sa Parole, encore et encore, et ces découvertes furentt un temps si merveilleux pour moi que j'ai également confiance que ce le sera pour vous également.

Cela nous amène à Matthieu 18 ce matin et je vous encourage à ouvrir votre Bible. Nous examinons la dernière section de ce chapitre, les versets 21 à 35. Le titre que nous avons donné à l'ensemble du chapitre est L'enfance du croyant. Nous voyons le Seigneur rassembler ses disciples autour de lui dans une maison à Capernaüm. Il prend un petit enfant dans ses bras et, en utilisant le petit enfant comme illustration de la vérité spirituelle, il dit que nous sommes spirituellement comme des petits enfants. Les disciples l’étaient et nous le sommes également.

En tant que petits enfants, il y a certaines choses que nous devons comprendre. Tout d'abord, nous entrons dans le Royaume comme de petits enfants. Ensuite, nous devons être protégés comme de petits enfants. Nous devons être pris en charge comme de petits enfants. Nous devons être disciplinés comme de petits enfants. Puis, dans notre texte, aux versets 20 à 35, nous devons être pardonnés comme de petits enfants. Tout comme les enfants ont besoin d'un pardon fréquent, nous aussi. Tout comme dans une famille, vous êtes très enclin à pardonner les manquements d’un enfant à cause de sa jeunesse et de son ignorance, de même, vous devez vous pardonner de la même manière dans la famille de Dieu.

Nous apprenons donc quelque chose à propos du pardon. Nous apprenons l’importance de se pardonner les uns les autres, de ne pas se venger ni de garder rancune, de se libérer de la servitude de ce genre de choses et que nous pouvons pardonner comme nous avons été pardonnés.

Nous y sommes allés dans le détail la dernière fois et je suis convaincu que l’Esprit de Dieu a laissé assez de messages dans votre esprit pour que vous puissiez le relier assez facilement à ce que nous allons examiner aujourd’hui. Nous avons commencé la semaine dernière avec ce que nous avons appelé l'enquête sur le pardon au verset 21. « Combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu'à sept fois? » Rappelez-vous que je vous ai dit que Pierre rebondissait en quelque sorte sur la tradition juive, qui disait que vous pouvez pardonner trois fois et c’est tout. Et la quatrième fois, vous ne pardonnez plus !

Pierre, sentant la magnanimité du cœur du Seigneur, et la générosité, la miséricorde, la tendresse, la bonté et la grâce de notre Seigneur, voulait dire : « Allons-nous au-delà de cela, Seigneur, au-delà de sept fois ? Est-ce que nous devons pardonner les uns les autres sept fois ? » In s’agissait vraiment de la question du pardon. L’étendue du pardon, notre deuxième argument, vient au verset 22 avec la réponse du Seigneur.

« Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. » C’est toute la portée de ce que le Seigneur dit. Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le pardon n’est pas limité. Il n'y a pas de limite à votre pardon. Vous continuez juste à pardonner. Luc a dit que s'il pèche contre toi sept fois par jour, pardonne-lui...

Nous devons donc nous pardonner mutuellement, encore et encore, sans cesse, sans limitation. Nous devons être engagés dans le pardon les uns des autres, qui est né de l'amour, de la tendresse, de la miséricorde et de la grâce, toutes ces choses que nous possédons parce que nous comprenons à quel point Dieu nous a pardonnés, n'est-ce pas ?

C'était ce que voulait dire Éphésiens 4 : 32 : nous devons nous « pardonner les uns aux autres, comme Dieu nous l'a pardonné, pour l'amour de Christ ». Comme Dieu nous pardonne continuellement, quel que soit notre péché, nous devons pardonner continuellement quand on pèche même contre nous.

La dernière fois nous avons également vu l’effet du pardon, ce troisième point de notre petit aperçu. Nous avons dit, en regardant Matthieu, chapitre 6, que l'effet du pardon, c'est-à-dire que lorsque nous pardonnons aux autres, nos péchés nous seront également pardonnés. Maintenant, il est important que vous compreniez le sens de cela. Vous savez, le Seigneur dit dans cette prière, « pardonne-nous nos dettes comme nous pardonnons aussi aux autres ». Ensuite, il dit : « Si vous ne pardonnez pas aux autres, je ne vous pardonnerai pas non plus ». Quand vous ne pardonnez pas à quelqu'un, la Bible dit que Dieu ne vous pardonne pas dans le sens relationnel. Vous avez donc un péché qui met une barrière entre vous et Dieu.

Tant que cette barrière existe, deux choses se produisent. Premièrement, vous n’éprouvez pas la joie de la communion avec Dieu. Deuxièmement, vous expérimentez le châtiment de Dieu. Ainsi, il y a un effet sur le croyant dans cette affaire de pardon. Ainsi, l’effet conduit à l'étendue du pardon. Nous avons vu aussi l’effet du pardon.

Voyons maintenant l’exemple du pardon. Ceci est le dernier point et prend tout le reste du chapitre. Il nous faudrait deux semaines pour l’étudier car il s’agit d’un long passage. C’est une parabole et je voudrais vous la lire pour commencer. Alors continuez au verset 23. Je pense que vous comprendrez assez facilement le message.

« C'est pourquoi, le Royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, afin que la dette fût acquittée. Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. »

« Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois. Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant : Aie patience envers moi, et je te paierai. Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait. »

« Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé. Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié ; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi ? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur. »

C’est un principe très simple, très clair, très évident, et nous allons le voir se dérouler à la fois en ce Jour du Seigneur et dans le message suivant dans deux semaines. Il y a une certaine dureté dans cette parabole. En fait, l’attitude du roi au verset 34 et dans son application au verset 35 est telle que beaucoup de personnes qui ont étudié la parabole ont conclu qu’elle ne pouvait pas parler de chrétiens. Parce que comment le Seigneur pourrait-il se fâcher contre les chrétiens et comment pourrait-il confier les chrétiens aux bourreaux ? Comment pourrait-il les faire payer ? « Cela ne peut tout simplement pas s’appliquer aux chrétiens », disent-ils.

Laissez-moi vous dire au tout début pour que vous ne soyez pas dans le flou, que je crois bien que cela s'applique aux chrétiens, et alors que nous allons parcourir la parabole, verset par verset, je soulignerai chaque point où c’est nécessaire, en vous disant pourquoi je crois que c'est en référence aux chrétiens. Si vous ne pardonnez pas aux autres, vous ne serez pas pardonnés. Si vous ne pardonnez pas aux autres et vous n'êtes pas pardonnés, alors vous vous mettez dans la position de faire l'expérience de deux choses : vous ne connaîtrez pas la joie de la communion avec le Seigneur mais vous connaîtrez son châtiment. Je ne vois aucun problème à croire ce qui se passe à la fin de cette parabole en tant que châtiment qui frappe un chrétien pécheur. Nous verrons cela au fur et à mesure.

Nous ne devrions pas être choqués par le fait que le Seigneur est dur, rigoureux, ferme et fort dans ses relations avec les siens, parce que cela fait partie de la manière dont il les conforme à la norme sacrée de sa volonté révélée. Cela ne devrait pas nous choquer. Nous savons aussi très clairement, dans le douzième chapitre de Hébreux, que le Seigneur châtie les siens. Il les fouette et même la terminologie est un peu semblable à l'idée de bourreaux au verset 34 de Matthieu 18.

Mais le concept clé, du moins pour nous au début, est de revenir au verset 23 et de regarder comment la parabole commence. Elle commence par les mots C’est pourquoi Ces mots la relie au passage précédent. Le passage précédent parle d'un chrétien qui pardonne à un autre chrétien. Au verset 21, c’est tout ce qui concerne mon frère qui pèche contre moi, et mon attitude envers mon frère et mon pardon envers mon frère.

Il s’agit de mon frère ou de ma sœur qui pèche dans la communauté et qui a besoin d’être restauré(e) et pardonné(e). La parabole est construite sur ce principe. Je pense donc que l’expression C’est pourquoi fait bien référence à ceux de la famille de Dieu qui ont besoin de comprendre l'importance du pardon. C'est une parabole très percutante. C'est dramatique. C'est puissant. Elle est puissante et sa vérité est absolument irrésistible. La question est de savoir si nous choisissons ou non d'obéir à son application.

Cela dit, examinons la parabole du verset 23. « C'est pourquoi, le Royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. » Le Seigneur aime parler de son Royaume sous forme de paraboles. Ce sont des histoires voilées, des histoires de la vie quotidienne commune qui ont une signification spirituelle.

Le Seigneur le fait souvent. Souvent il dit que le Royaume des cieux est comme telle ou telle chose. Le Royaume des cieux – et je ne veux pas passer beaucoup de temps à le définir – est simplement la sphère du règne de Dieu sur la terre par la grâce et le salut, une dimension du règne de Dieu. Nous sommes dans ce Royaume, nous qui aimons le Christ. Nous sommes sous son contrôle, sous son pouvoir. Nous avons été transportés du Royaume des ténèbres au Royaume de son cher Fils.

« Mon Royaume », dit-il, est comme cela. « La sphère de mon règne sur la terre par la grâce et le salut est comme cela. C’est ainsi que se présente mon Royaume. » Encore une fois, je pense que cela s’applique très fréquemment dans Matthieu ; le Royaume n’inclut pas ceux qui s’y attachent superficiellement. Je pense que dans ce contexte, parlant aux disciples, il parle du Royaume dans son sens le plus vrai. « Les personnes qui se trouvent dans mon Royaume doivent comprendre que mon Royaume est comme cela. »

Le personnage principal est maintenant un certain roi. Quelque part dans votre marge écrivez qu’il s’agit d’une référence à Dieu et que c’est la première parabole donnée dans le Nouveau Testament dans laquelle Dieu est comparé à un roi. Dieu est le roi dans cette parabole, évidemment. « Ce roi avait fixé un délai pour tenir compte de ses serviteurs. » Le mot serviteurs, (doulos en grec) signifie littéralement esclave.

Il s’agit d’un serviteur qui est esclave de son maître. Cela ne signifie pas nécessairement qu'il est enchaîné, même si certains d'entre eux ont pu l’être. Certains d'entre eux ont peut-être eu des libertés très limitées. Mais d’autres serviteurs, les doulos, avaient une liberté et des privilèges très étendus. Ils étaient néanmoins liés à celui qui les surveillait, qu’il soit esclave ou domestique, avec plus de liberté qu’un esclave, ou qu’il soit, comme dans ce cas, ce que l’on pourrait appeler des satrapes. C'est-à-dire des gouverneurs de province qui servaient le roi en gouvernant certaines régions de son royaume, certaines provinces.

Leur responsabilité de régner au nom du roi et d’entre rendre compte. Cela revenait principalement à la perception des impôts, qui devaient ensuite être remis au roi pour le soutien de tout le Royaume et du trésor royal. Le terme ici n’est donc pas, au sens habituel du terme, doulos de ménage ou doulos d’esclaves ; mais ce gouverneur de province, à qui un domaine a été confié et qui règne donc pour ainsi dire, sous l’autorité du roi lui-même, pour collecter la part du royaume et rendre au roi ce qui lui revient de droit.

Maintenant, puis-je vous suggérer que cela concerne les hommes en général ? Que lorsque Dieu créa l'homme et le mit sur la terre, il donna à l'homme la domination sur la terre. Il a fait de l'homme un intendant de tout ce qu'il possède. C’est l’homme, en général, qu’il connaisse le Christ ou non. Les hommes ont été confiés avec le trésor donné par Dieu. Leur vie et leur souffle sont un don de Dieu. C'est lui qui le possède.

Tout ce qu'ils possèdent appartient à Dieu. Tout l'argent qu'ils ont appartient à Dieu. C'est Dieu qui leur donne le pouvoir d'obtenir des richesses. Tous les talents qu'ils ont, en réalité, sont des talents donnés par Dieu. Toute la capacité, la capacité et le potentiel qu'ils ont, ont été déposés en eux et sur eux par Dieu lui-même. Ainsi, chaque homme vit dans le monde avant même de connaître Dieu avec une intendance qui lui a été confiée par Dieu qui l'a créé tel quel, avec la responsabilité envers le trésor qui lui a été confié. Donc, je vois cela comme le roi qui a toutes ces personnes à qui a été donnée la gestion de certaines choses qui, en fait, appartiennent au roi, et à qui elles doivent rendre des comptes.

C'est pourquoi, au verset 23, il est dit qu'il en tiendra compte. Maintenant, je ne vois pas cela comme la comptabilité finale. Je vois cela comme peut-être une comptabilité annuelle, une période au cours de laquelle le roi veut dresser un inventaire, peut-être tous les ans ou tous les deux ans, ou tous les six mois. Ces gouverneurs de province ont dû lui apporter toutes les taxes qu’ils avaient perçues. Ils devaient exposer la provenance de ces taxes. Ils devaient donner au roi pour le trésor royal le pourcentage approprié et garder pour eux-mêmes ce qui leur était dû.

Donc, il y avait une comptabilité périodique, et ce que nous voyons dans ce passage de la bible est que Dieu appelle les hommes à une comptabilité périodique. Ce n’est pas nécessairement la comptabilité du jugement du grand trône blanc, qui est un jugement définitif, mais le récit d’une époque de grande conviction, lorsque les hommes sont appelés à faire face à Dieu pour ce qu’ils font de leur vie. C’est le cœur de l’interprétation des premiers versets de la parabole.

Dieu appelle les hommes à rendre compte de leur vie. Pour certaines personnes, cela pourrait se produire aujourd'hui dans ce service même, pour la première fois, ou la centième fois. Mais périodiquement, tout au long de l’écoulement de la vie, les hommes, ayant en mains la gestion des biens de Dieu, sont appelés à rendre compte de leur vie. Il y aura beaucoup de comptes rendus de ce genre avant que le verdict final ne soit rendu sur le grand trône blanc.

Dans Romains, chapitre 1, il est dit que Dieu a déposé dans l'homme la connaissance de lui-même. Que Dieu a donné à l'homme suffisamment d'informations pour qu'il puisse suivre ce chemin vers la connaissance de Dieu. Que Dieu a donné à l'homme la capacité intellectuelle de comprendre, de raisonner et de voir la vérité. Que Dieu lui a présenté la Parole révélée, le Saint-Esprit. En d'autres termes, Dieu a donné aux hommes un trésor qu'ils doivent recevoir de lui et ils doivent suivre cette perception pour comprendre pleinement qui il est et ce qu'il veut. Dieu appelle périodiquement les hommes à une telle comptabilité.

Dans Jean 16, vous pouvez voir le même concept où il est dit que le Saint-Esprit est venu pour convaincre le monde de péché, de justice et de jugement. C'est périodiquement le ministère du Saint-Esprit, à la discrétion de la souveraineté de Dieu, de demander aux hommes de rendre compte de leurs convictions. Vous avez été là à un de ces moments si vous êtes chrétien, si vous êtes venu à Jésus-Christ. Vous avez été appelés à une comptabilité. Quelqu'un a prêché un sermon. Quelqu'un vous a confronté avec le péché. Quelqu'un vous a montré la loi de Dieu et à quel point vous étiez lamentablement désobéissant. Quelqu'un vous a démontré que vous aviez violé la loi de Dieu et quand vous avez regardé votre cœur, par l'œuvre convaincante de l'Esprit et de la Parole de Dieu, vous avez vu qu'il en était ainsi. Vous vous êtes vus pour ce que vous êtes : un pécheur ; alors vous êtes venus chercher la grâce du salut.

Peut-être pour certains d'entre vous cette conviction était-elle aggravée par une maladie physique, ou par la mort de quelqu'un que vous aimiez beaucoup, la perte d'un emploi ou une expérience douloureuse. Mais Dieu appelle les hommes à de tels comptes-rendus, suite aux circonstances alarmantes, suite à une vérité alarmante, une culpabilité alarmante ou un réveil pénétrant de la conscience. Des hommes qui semblaient endormis sont soudainement alertés par la gravité de leur péché. Parfois, il faut des circonstances graves pour éveiller cette conscience intense.

Au cours de notre étude du chapitre 7 de l’Épître aux Romains, nous allons voir que c’est exactement ce qui est arrivé à l’apôtre Paul. Il menait sa vie et il semblait que tout allait bien. Tout à coup, Dieu l'a emmené sur la route de Damas, l'a plaqué au sol, l'a aveuglé et lui a demandé de rendre des comptes. Je crois que c'est dans l'intervalle même de sa vie que Romains, chapitre 7 devint une réalité pour lui ; c’est là qu’il regarda à l'intérieur de sa vie et il vit la gravité de son péché extrême.

Il avait en quelque sorte déjà passé du temps sans rien dire en pensant qu'il pourrait garder la loi tout seul, sans doute avec un certain type de conviction. Nul doute qu’il voulait être juste et plaire à Dieu. Mais il ne pas comprendre son péché extrême, jusqu'à ce qu'il fût plaqué dans la poussière, aveuglé et confronté à la réalité du fait que son péché n'était pas simplement quelque chose qu’il faisait ou ne faisait pas, mais le péché était quelque chose qui bouillonnait dans la nature même de l'âme.

Quand il a vu son péché, il a eu une réponse juste. Ce n’est pas le cas de tous. Un jeune et riche souverain a été confronté à Jésus-Christ. Lui aussi pensait que le péché n'était qu'un problème extérieur, ce qu’il fait ou ne fait pas. Quand Jésus lui a demandé s'il respectait toute la loi, il a répliqué : « Toutes ces choses je les fais depuis que je suis jeune ! » ; et le Seigneur a montré le problème qui est dans son cœur, comme pour dire : « Ce n'est pas ce que tu fais ou ne fais pas à l'extérieur. C’est ce qui est en toi. Ce que je vois en vous, c’est de la convoitise ; je te demande de vendre tout ce que tu as, de prendre l’argent et tout donner aux pauvres. » Et l’homme s’éloigna.

Il a été reconnu coupable, mais il a rejeté la condamnation. Il avait des comptes à rendre ce jour-là, mais il a rejeté la comptabilité. On lui a dit qu'il était avide de cœur et que le problème du péché n'était pas quelque chose d'extérieur, mais quelque chose de profond, à l'intérieur. Et au moment de sa comptabilité, il tourna le dos et s’éloigna. Paul, en revanche, s’est rendu compte et a vu la loi de la convoitise. Il a vu la loi de la luxure. Il a vu la loi des mauvais désirs. Seulement au lieu de se retourner et de s'éloigner, il a embrassé le Sauveur qui seul pouvait le délivrer de son péché et il a été racheté.

Tous les hommes sont appelés à rendre des comptes, et cela peut arriver encore et encore. Cela peut être rejeté encore et encore ; mais pour nous tous qui connaissons le Christ, cela a été accepté et nous sommes entrés dans la vie éternelle. Donc ce que nous avons ici, c'est que Dieu appelle les hommes à se rendre compte de leur péché.

Juste pour vous aider à comprendre à quel point le péché est mauvais, regardez le verset 24. « Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. » C’est le moment de la condamnation. L’un est amené, car les débiteurs ne viennent pas spontanément. Ils viennent généralement en donnant des coups de pied et en criant. Ils ne viennent pas volontairement. Il ne serait jamais venu s'il n'avait pas été appelé. Pourquoi voudrait-il être découvert comme détourneur de fonds ? Il ne se serait jamais présenté, mais il a été amené. La dette qu'il avait était de dix mille talents. Maintenant, lorsque vous lisez dix-mille talents, cela devient un peu humoristique. Car d’une nation à l’autre, d’une période à l’autre et d’un point de l’histoire à l’autre, les valeurs changent énormément. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que c’était beaucoup d’argent. Des chiffres comparatifs pourraient aider.

Ce gouverneur de province dans la parabole devait dix mille talents. À titre de comparaison fascinante, sachez qu’au même moment, le revenu total perçu par le gouvernement romain auprès de l’Idumée, de la Judée-Samarie du temps de Jésus, était de 600 talents. Le total des revenus recueillis auprès de la Galilée était de 300 talents. Donc, si cet homme avait recueilli, détourné et gaspillé 10 000 talents, c’était une figure astronomique et réellement 10 000 talents.

Vous voudriez peut-être savoir que, lorsque le tabernacle a été construit, le Seigneur leur a dit : « Je veux que vous recouvriez tous ces éléments avec de l’or ». Vous savez, l'arche de l'alliance et de nombreuses autres choses devaient être recouvertes d’or. Vous voudrez peut-être réfléchir à cela et imaginer tout cet or précieux qui recouvre tous les éléments du le tabernacle ; si vous voulez aller plus loin à ce sujet, on nous indique dans Exode 38 : 24 qu'il y avait 29 talents d'or.

Puis, quand le temple a été construit, il y avait 3000 talents d’or ; alors une bonne partie du temple était recouverte d'or, mais cela ne représentait que 3000 talents. Dix mille talents est une somme astronomique ! Des personnes ont estimé sa valeur à un montant entre 16 millions et 2 milliards de dollars. Vous voudrez peut-être d'autres comparaisons ? La reine de Saba, quand elle est venue rendre visite à Salomon, a voulu lui faire un cadeau à la mesure de son incroyable richesse. Elle lui a donc donné 120 talents. (1 Rois 10 : 10). Aussi le roi d'Assyrie a donné 30 talents d'or à Ézéchias, considéré comme un montant extraordinaire.

Maintenant, de quoi parlons-nous ? Nous parlons du péché ! Le péché est la dette. Dix mille talents est le montant. Mais laissez-moi vous faire voyager un peu dans votre réflexion. Dans Daniel 7 : 10, nous lisons ceci. C’est une vision du Fils de l'homme glorieux venant lors de sa seconde venue et regardez ce qu'il dit. « Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. » – devant le trône de Dieu. « Mille milliers le servaient et dix mille millions se tenaient en sa présence. » À quoi cela fait-il référence ? Aux anges ! Dix mille fois dix mille. Maintenant, allons à Apocalypse 5 : 11 :

« Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards ». Combien ? « et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. » Maintenant, vous le trouvez dans l'Ancien Testament, vous le trouvez dans le Nouveau Testament, et en passant, vous trouverez de tels usages des milliers et des dix mille dans le Cantique des Cantiques, chapitre 5, dans Ézéchiel, chapitre 45, et je pense aussi dans Ézéchiel 48. Vous le trouvez à plusieurs endroits, dans 1 Corinthiens également.

Laissez-moi vous expliquer quelque chose. Le terme le plus important, le terme numérique le plus important en grec est 10 000. C’est le terme muriōn. Ainsi, quand ils ont utilisé le terme muriōn, ce n'est pas toujours un terme technique, de sorte que lorsque vous regardez les anges et qu'il est écrit « dix mille fois dix mille », vous êtes censé multiplier dix mille par dix mille et vous savez exactement combien d'anges il y a. Mais cela signifie tout simplement des myriades et des myriades.

C'est le terme le plus élevé qui pourrait être utilisé. Ce serait comme si nous disions: « Il devait au roi des milliards. » C’est juste un terme qui nous mène presque au-delà de la numération. Je le vois dans ce sens, plutôt que dans un sens technique d’exactement dix mille talents. Ce qu’il dit, c’est : « Il devait une myriade. Il avait une dette inestimable, incalculable et impayable, au-delà de toute capacité de paiement, impossible à calculer. »

Maintenant, réfléchissez avec moi à ce sujet car c'est vraiment une vérité profonde. Ceci est notre péché. C’est ce dont parle cette parabole. Nous sommes amenés devant Dieu dans un moment de conviction et nous sommes confrontés au fait que notre péché est inestimable. C'est incalculable. Nous ne pouvons même pas le compter, il dépasse tout. La somme de nos péchés dépasse l'entendement.

Maintenant, c’est ce qui se passe. C’est ce que Dieu a prévu de faire lorsque vous êtes convaincu de la puissance de l’Esprit par la Parole de Dieu. Quand une personne arrive au moment de la déclaration de culpabilité devant Dieu, c'est pour qu'elle puisse voir le péché complet. Nous sommes de retour à Romains 7. Paul dit : « Quand j'ai vu qui j’étais vraiment, quand j'ai vu la loi de Dieu et que j'ai regardé mon péché, j'ai vu l'extrême gravité du péché ». Oui, l'extrême gravité du péché !

C'est un élément essentiel pour amener quelqu'un au vrai salut. Chacun de nous doit être amené au point où nous voyons cette montagne de péché incalculable. Il n’est pas étonnant que Job ait été amené là où il a dit : « Je me déteste ! ». Il n’est pas étonnant que lorsqu’on a emmené Esdras, il a dit : « Ô mon Dieu, j’ai honte et je rougis de lever le visage vers toi, mon Dieu ! » Il avait le visage à raz du sol. « Car nos iniquités sont multipliées par-dessus notre tête et nos offenses montées au ciel. »

C’est le même genre d’attitude que nous retrouvons dans le cœur de David qui, même s’il était un homme selon le cœur de Dieu, a prié avec le visage inondé de larmes : « Ô Seigneur, pour l’amour de ton nom, pardonne mon iniquité ! » Notre péché est une dette et c'est une dette qui dépasse les calculs. Elle est tellement grande que nous ne pouvons même pas l’estimer, encore moins la payer. 

Maintenant, regardez le verset 25 et voyez ce qui s'est passé. L'homme devait rendre des comptes mais il n’avait pas les moyens de payer. C’est la plus terrible des circonstances imaginables et son seigneur décide de le vendre, ainsi que sa femme et ses enfants, ainsi que tout ce qu’il possédait. C’est une punition juste. C’est une dette réelle, pas une dette artificielle.

La parabole indique que l'homme avait détourné l'argent du roi. Il ne pouvait pas le rembourser. Il n'y avait aucun moyen de le récupérer. La punition est très sévère. Vendre l'homme en esclavage, vendre sa femme en esclavage, vendre tous ses enfants en esclavage, obtenir ce que vous pouvez. Vendre sa maison et tout ce qu’il possède, obtenir ce que vous pouvez, et nous prendrons la somme et l’appliquerons à la dette qui ne peut pas être remboursée intégralement, mais nous en tirerons tout ce que nous pouvons. Au fait, aucune plainte n’a été déposée, car c’était juste. Il n’y a pas de plainte. L'homme ne s'est pas plaint. Il ne demande pas la justice. Ceci est la justice. C’est encore mieux que la justice, car la dette ne peut pas être payée dans son intégralité.

Maintenant, ce genre d’image est très intéressant et est un peu unique en Israël. Nous ne trouvons pas ce genre de chose couramment. Il y a peu d'endroits dans l'Ancien Testament où nous nous trouvons devant des circonstances spéciales dans lesquelles une personne pouvait être vendue au service d'un autre pour rembourser une dette. Mais c'était principalement ainsi que fonctionnait le monde païen et les habitants autour d'Israël, dans les environs, qui ne faisaient pas partie de la nation. Donc, Israël devait connaître très bien ce genre de chose. Il en était de même pour les Juifs, car ils avaient vu les païens faire cela.

Si vous ne pouvez pas payer une dette, vous devenez instantanément un esclave. Vous payez votre dette en travaillant. Votre femme devient une esclave et tous vos enfants deviennent des esclaves. Tout ce que vous possédez est vendu et transformé en argent comptant pour celui à qui vous deviez payer la dette. Ce n'était pas rare. C’est un peu comme avoir un serviteur sous contrat. Puisque l'homme avait été escroqué, il avait le droit de réclamer tout ce qu'il pouvait réclamer. Je pense que si nous avions de telles lois aujourd’hui, cela pourrait avoir une incidence sur la façon dont les choses se passent dans notre société, où les personnes sont un peu plus libres avec la loi sur les faillites que si elles savaient qu’elles seraient toutes obligées de travailler pour rembourser ceux envers qui elles sont endettées. C’est peut-être une bonne approche qui a tendance à nous empêcher d’aller trop loin dans nos crédits.

Maintenant, gardez à l'esprit que la dette ne pourrait jamais vraiment être payée, de toute façon. Si vous vous demandez ce que cela signifie, laissez-moi vous expliquer ce à quoi je pense cela fait référence ici. Je pense que c'est une image de l’enfer. C'est vrai. Je pense que le verset 25 parle de l'enfer avec des implications spirituelles. Où les hommes sont-ils envoyés pour payer leur péché ? Où les personnes iront elles pour rembourser la dette qu'elles ont envers Dieu ? Ce passage parle de l'enfer. Il parle de l’enfer éternel.

Écoutez maintenant très attentivement et vous apprendrez quelque chose sur l’enfer. Les personnes vont en enfer pour payer leurs péchés. Mais une chose que vous devez savoir, c'est que toute l'éternité en enfer ne paiera jamais totalement leur dette pour leurs péchés. Ils y vont simplement pour payer ce qui ne peut être payé en y passant toute l'éternité. Ils ne pourront jamais payer la totalité de la dette.

Ce que dit la parabole, c'est que la dette est incalculable. Elle est tellement vaste qu'elle ne pourrait jamais être payée en entier. Vous ne pourrez jamais récupérer ce qui a été perdu. La gloire volée à Dieu ne pourrait jamais être rendue à Dieu. Il n’y a aucun moyen pour que les hommes en enfer puissent à tout jamais payer la dette, mais ils vont rembourser pour toujours là-bas en payant autant qu’ils le peuvent, de toute façon. Le triste fait est que les hommes qui ont passé l’éternité en enfer ne vont jamais avancer plus loin qu'ils ne l'étaient quand ils ont commencé, de sorte qu'ils ne seront pas plus près du paradis à la fin de ce temps-là qu’au début quand ils ont commencé.

La dette est impayable, mais ils paieront et tout ce qui pourrait être exigé de leur incapacité le sera. C’est un mot très sévère ici. Quand les personnes sont envoyées en enfer, c’est juste, parce que Dieu est un Dieu juste qui dit que le péché est une dette impayable et que je prendrai à tout homme tout ce que je peux avoir, même si je ne peux pas tout obtenir en retour.

La faillite totale de chaque fils d'Adam lui empêche de rembourser la dette qu'il a envers Dieu. Son incapacité à devenir meilleur par le châtiment qu'il doit endurer en enfer signifie qu'il ne sera jamais capable de s’améliorer pendant toute l'éternité et qu'il ne sera jamais plus digne du ciel qu'il ne l'était lorsqu'il a été envoyé pour la première fois en enfer. C’est une image terrible.

Le roi n'est pas un tyran, c'est un roi juste. En fait, il aurait pu appeler cette personne à rendre des comptes bien avant. Vous savez que la vie en elle-même est un acte de miséricorde ? Vous aurez pu être envoyé en enfer dès votre naissance, n’est-ce pas ? Mais Dieu a été miséricordieux et peut-être vous a-t-il appelé et condamné votre cœur, encore et encore. Vous l’avez toujours rejeté et finalement, quand il vous enverra payer pour le péché que vous souhaitiez garder pour vous-même, il sera un Dieu juste.

Regardez le verset 26, « Le serviteur » - maintenant, dès qu'il entendit cela, il sut que c'était la fin – « se jetant à terre » ! C'est une sorte de prière intéressante, vraiment. Tout d'abord, il est dans la bonne position : il est tombé à terre. C'est une chose très dévastatrice. Il est brisé. Je pense que l'homme était anéanti. Je pense qu'il a été totalement brisé. Je pense qu'il était au bout. Il savait à quoi il faisait face. Il ne pouvait pas payer la dette. Il allait perdre sa liberté. Il allait être en esclavage permanent parce qu'il devrait travailler toute sa vie, vous voyez, et ne jamais pourvoir liquider la dette. Tout comme dans l'enfer, vous pouvez travailler pendant l'éternité et ne jamais pouvoir la payer. Donc, vous n'en sortez jamais...

Une fois que vous vous rendez au service de cet homme pour payer cette dette, vous êtes en esclavage abject jusqu'à la fin, et il pouvait le voir. Il n'y aurait pas de moyen de s’en sortir. Il ne plaide pas pour la justice. Il a obtenu justice. Il ne nie pas son péché. Il l'admet. Il est tombé, écrasé, brisé, prostré, humble. Il était dans la bonne attitude, l'attitude où Dieu veut que les hommes soient lorsqu'il les convainc de péché.

Accablé par son péché, brisé par la dette qu’il ne pourrait jamais payer ; devant une éternité d’incapacité et aucun soulagement en vue, et sachant très bien qu’une fois au service du roi, il n’aurait jamais la liberté de gagner de l'argent pour rembourser toute la dette. Ensuite, il est dit non seulement qu'il est tombé, mais qu'il était en adoration. C’est littéralement « embrasser ». Vous embrassez la main, le genou, le pied du monarque tout en le suppléant pour la miséricorde.

Il plaide donc pour la miséricorde. Il admet son péché, il est brisé, il est humble. C’est à cette même place que Dieu veut amener tout homme : face à face, dans la poussière, comme le publicain qui se frappe la poitrine en disant : « Seigneur, sois miséricordieux envers moi, pécheur ». Je vois une dette que je ne peux pas payer. Je vois une montagne de péché qui ne peut jamais être éliminée. Je fais face à une éternité d'enfer et à une infernale incapacité."

C'est donc un homme brisé. Comme tant d’hommes brisés, il ne comprend pas tout. C’est pourquoi il dit : « Aie patience avec moi. » Plaide pour la compassion, pour la patience du Seigneur, pour que le Seigneur attende et lui donne sa chance et il fera mieux. Vous voyez « Je vous payerai tout, je vais mieux faire !».

Vous dites : « Oui ! Mais vous ne pouvez pas le payer et il le sait. » Bien sûr ! Mais c’est un moment très émouvant, et il va réfléchir à quelques façons pour y arriver. Maintenant, c'est comme les personnes qui sont sous conviction. La première réaction qui se présente à lui quand il est submergé par la culpabilité, quand il est confronté au péché, c’est de prendre la décision de refaçonner leur vie. « Je dois avoir une vie meilleure. Je dois me débarrasser de la culpabilité. Je pense que je peux être une meilleure personne. Je veux tourner une nouvelle page. Je veux formuler des résolutions. Je veux, en quelque sorte, me moraliser et me réformer. Il a admis son péché. Il a vu la perte de son état et il ne comprend vraiment pas comment la dette pourrait être réglée. Il dit donc tout simplement : « Donne-moi une chance. Je ferai de mon mieux !» Il ressemble à ces personnes qui, au milieu de leurs convictions, cherchent à devenir « religieuses ».

Ce n’est pas rare. Elles veulent être meilleures. Avant de savoir qu'elles peuvent venir à Christ et recevoir un cadeau de lui, elles veulent généralement se perfectionner. Comprenez-vous ? Tout cela fait partie du même genre de processus. C'est une sorte de conviction pré-salut. Mais notre débiteur a une attitude de béatitude. Il est humilié, il est brisé, il demande la miséricorde, il voit l’énormité de son péché et il sait que le roi est le roi et qu’il a le contrôle. Il dit : « Sois juste patient avec moi. Montre-moi un peu de patience et je ferai tout ce que je peux pour te rembourser. Je veux que ce soit juste. » Il veut dire : « Je veux être différent. Je suis désolé de ce que j’ai fait. » L’attitude du cœur est bonne. Tout est là. C’est juste qu’il ne comprend pas encore la grâce du pardon. Alors le Seigneur le met là où il le veut.

Martin Luther a écrit des vérités profondes à propos de ce passage. « Avant que le roi ne l'ait obligé à rendre des comptes, il n'avait pas de conscience, ne reconnaissait pas la dette et serait allé de l'avant, en contractant davantage de dettes sans se soucier de rien. Mais maintenant que le roi le prend en flagrant délit, il commence à réaliser qu’il a une dette. Donc elle nous accompagne. La plus grande partie des hommes n’est pas concerné par le péché ; elle continue en toute sécurité, sans craindre la colère de Dieu. De telles personnes ne peuvent pas obtenir le pardon des péchés car elles ne réalisent pas qu'elles ont péché. Elles disent en effet avec la bouche qu'elles ont péché, mais si elles étaient sérieuses à ce sujet, elles parleraient autrement. Ce serviteur, lui aussi, dit avant que le roi ne le rappelle à l’ordre : « Je dois tellement à mon Seigneur !», à savoir dix mille talents, mais il continue et il en rit.

Mais maintenant que le jugement a eu lieu et que son maître exige l’esclavage de lui-même, de sa femme et de ses enfants, pour que tout puisse être remboursé, maintenant que tout doit être vendu, il le sent. Ainsi, nous le sentons aussi sincèrement lorsque nos péchés sont révélés, lorsque le registre de nos dettes est lu devant nous ; puis le rire cesse. Puis nous nous écrions : « Je suis l’homme le plus misérable. Il n’y a pas d’aussi malheureux que moi sur la terre. » Une telle connaissance fait de l’homme un homme très humble, qui travaille la contrition, de sorte qu’il puisse obtenir le pardon des péchés."

Maintenant, comme l’homme est reconnu coupable de péché, il voit son péché, il demande la miséricorde ; il ne réalise pas qu’il ne peut pas faire ce qu’il pense devoir faire. Il est dans une situation désastreuse. La force de conviction de la loi de Dieu l'a brisé, écrasé. Il crie et demande la patience. Je veux que vous remarquiez que le roi ne dit rien sur l’impossibilité absolue de ce qu’il dit au verset 26 : « Seigneur, aie patience avec moi et je te paierai tout ». Il ne dit pas : « Ô homme stupide ! Tu ne peux pas payer ! Idiot ! » Il ne dit pas cela. Cela est évident. Qu'est-ce qu'il dit ? J'aime cela. Parce que je suis passé par là et vous aussi.

Verset 27 : « Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. » Oh, quel merveille !- oh, la grâce de ce verset ! Écris-le quelque part dans ta bible, "grâce". Oh, la grâce de ce verset !

Vous savez, je connais des personnes, quelqu'un leur doit quelques milliers de dollars et elles en deviennent dingues. Le maître a pardonné une dette absolument incompréhensible dans un moment par compassion pour le débiteur. Qu'est-ce que cela veut dire ? Il l'a libéré de l'obligation de remboursement. Il l'a libéré de la dette. Pourquoi a-t-il fait cela ? Il était ému de quoi ? De la compassion ! D'où vient la compassion? Cela vient de l'amour. Il est arrivé que cet homme aime ce serviteur, comme Dieu aime tous les hommes.

Quand il l’a vu dans cette situation où il n’y av pas de remède, cela n’a pas changé son amour. Même si la dette a été contractée contre lui, même s'il a été violé, même si son Royaume a été volé, et même s'il a été personnellement victime d'un péché supérieur à tout ce dont vous avez toujours rêvé, vous pourriez être contre ; il lui a encore pardonné. Oh ! La magnanimité du pardon de Dieu !

Remarquez la touche merveilleuse à la fin du verset 27 : il lui a pardonné ! Le grec dit le prêt. Le prêt ? Que voulez-vous dire par le prêt ? Le roi est si tendre qu’il le considère comme un emprunt au lieu d’une dette détournée. Il a annulé le prêt. Il a libéré l'obligation. Vous dites : « Qu'est-ce que l'homme a fait pour mériter cela ? » Il n'a rien fait. Mais vous savez comment obtenir le pardon de Dieu ? Vous savez comment recevoir le pardon de Dieu ? Vous venez à Dieu le cœur brisé par votre état de péché, sachant que vous ne pourrez jamais payer la dette, criant à Dieu pour sa miséricorde et sa patience dans une situation désespérée, en faisant face au jugement éternel et vous dites : « Seigneur, s'il te plaît ! » Au milieu de cette rupture, Dieu vient dans sa tendre grâce, sa bonté, et pardonne votre dette.

Maintenant, tout ce qui pourrait éventuellement être dit sur le salut n’est pas dit ici ; mais il y a quelque chose de merveilleux qui est quand même dit ici et qui n’est pas forcément dit à d’autres endroits dans la Bible à ce sujet. C'est une merveilleuse parabole. Je crois que le moment où le pécheur reconnaît son péché, le moment où il s'adresse à la seule personne qui puisse éventuellement s'occuper de ce péché, le moment où il confesse ce péché, se repent de ce péché, admet ce péché et adore Dieu qui seul peut pardonner ce péché, au moment où il fait cela, et au moment où il a faim dans son cœur d'un moyen de rembourser ce péché, c'est alors que Dieu se précipite avec le pardon rendu disponible en Jésus-Christ qui, de toute façon, avait déjà payé la dette.

Dans ce sens, Dieu a absorbé la perte pour son propre compte. Ainsi, Dieu est comme Joseph ou Joseph est comme Dieu. Il appelle ses frères et il leur verse la culpabilité. Vous vous souvenez de l'histoire ? Jusqu'à ce qu'ils soient dévastés par la culpabilité ! Puis il se révèle et leur accorde la grâce. C’est comme cela dans le salut. Dieu vient en premier comme un feu, montrant d’abord le péché, entraînant d’abord les personnes vers une comptabilité où elles font face à la gravité du péché.

Dieu pardonnera, mais il faudra aussi que le pécheur sache ce qu’il pardonne et combien il est pardonné. C’est pourquoi Ésaïe a déclaré qu’il fallait avant tout que Dieu dise : « ...venez maintenant et raisonnons ensemble. Si vos péchés sont comme le cramoisi… ». Avant que nous puissions parler de les faire siens, parlons de la gravité de la situation. Raisonnons ensemble au sujet de votre péché.

C’est là que commence l’Évangile. Le pécheur doit savoir qu’il existe une montagne de péchés qu’il ne pourra jamais rembourser, à moins d’être jeté dans les profondeurs de la miséricorde de Dieu. Nous devons d’abord avoir la sentence de mort en nous-mêmes avant que la parole de vie ne nous dise quelque chose. Mais oh, combien il est réconfortant, au moment où nous venons avec un cœur miséricordieux, avec un cœur qui cherche la miséricorde, de savoir que le Père pardonne ! Vous voyez-vous là ? Un tel salut devrait nous amener à nous réjouir ! Nous avons échappé à l'enfer éternel. On nous a pardonné une dette que nous ne pourrions jamais rembourser.

Pour conclure, regardez Luc 15. Je veux illustrer cela par une histoire familière. Luc 15, et je veux commencer à lire au milieu de l'histoire. C’est l’histoire du fils prodigue. Pour être honnête avec vous, il voulait que son père mourût,. Il voudrait que son père mourût rapidement parce qu'il voulait l'héritage ; mais comme son père ne voulait pas jouer le jeu et mourir, il s'est contenté de lui dire : « Donne-moi mon héritage ! Je ne peux pas attendre que tu meures. Je veux le prendre maintenant. » Alors il le prit. Il est parti pour mener une vie dépravée, dissolue ; il a gaspillé tout son argent et finit par s’occuper des cochons, une tâche plutôt humiliante pour un noble garçon juif.

Verset 17, : « Il vint à lui-même », il reprit conscience ; « ...combien de serviteurs embauchés par mon père ont assez de pain et je meurs de faim ! Mon père a employé des servants qui sont mieux lotis que moi. » a-t-il déclaré Vous savez ce qu'était un employé ? Pas un esclave domestique ! Pas un esclave de la famille ! Un journalier ! J'ai marché dans la matinée, lui ai donné un travail, l'ai payé et l'ai renvoyé à la fin de la journée. Le plus bas du bas. Aucune part dans la vie de famille. Juste un serviteur. Il a dit : « Ils sont mieux lotis que moi. »

« Je vais y aller !», dit le verset 18. « Je vais aller chez mon père et je vais dire : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi... » Nous trouvons ici un pécheur contrit. Il sait. Il a été brisé. Il fait face au jour de la comptabilité. Il a trouvé son jour de comptabilité dans la porcherie avec des cochons. Cela l'a amené là.

L’Esprit du Seigneur a fait son travail et, alors qu’il était là, à nourrir les cochons, il a regardé sa propre vie, il a vu la misère de sa propre vie, et il a vu la dette impayable qu’il avait envers son père ; il savait qu'il n'y avait aucun moyen de le rembourser, il savait qu'il avait pris tout son héritage ; il avait fait la fête, il avait méprisé l'amour de son père, en souhaitant sa mort, et toutes ces choses ne pourraient jamais être remboursées. Il le savait. Il avait tout gaspillé. Il n'avait rien pour le rembourser. Il ne pourrait jamais rendre au père ce qu'il lui devait, ce qui lui était dû.

Alors il est rentré en lui-même et a dit : « Je vais simplement me proposer comme employé ; et jusqu’au jour de ma mort, je vais essayer de régler le problème. Je ne demanderai rien. Je ne veux même pas être traité comme quelqu’un faisant partie de la famille. » Il disait essentiellement ce que cet homme de la parabole disait dans Matthieu 18 : « Je reviendrai et je ferai de mon mieux pour régler le problème. »

Vous voyez, c’est l’attitude du pécheur. Il est écrasé par son péché. Il est brisé en contemplant son état de péché. Il est anéanti. Il sait qu’il a une dette envers Dieu, qu’il ne peut pas rembourser. Il dit : « Je ferai tout ce que je peux pour le payer. » Il suppose que peut-être le père l’embauchera comme employé. Verset 19 : « Je vais lui dire que je ne suis plus digne d'être appelé ton fils : fais de moi un de tes employés. »

Le verset 20 dit : « Il se leva et vint vers son père. Quand il était loin... » Son père regardait la route ; il y avait probablement beaucoup de monde sur la route, et peut-être des personnes qui travaillaient dans les champs ; peut-être y avait-il un petit village, et ce père regardait cette route. Que cherchait ce père ? Il cherchait depuis longtemps. Il regardait tous les jours. Il regardait toujours dans cette direction. Il était toujours là ; il attendait que ce fils revînt.

Il regardait et le vit au loin. Puis il a fait quelque chose qui ne montre aucune classe, mais aucune classe du tout. « Il avait de la compassion. » Vous dites : « Comment pourrait-il avoir de la compassion pour un enfant aussi misérable et qui voulait sa mort ? » Qui est le père dans cette parabole ? C’est Dieu ! Qui est le malheureux enfant ? C’est le pécheur !

Puis le père a fait ceci, « il a couru ». Vous savez ce qu'est le mot grec ? Ce n’est pas seulement le mot normal couru, il a couru. Maintenant, vous savez, il y avait quelque chose dans le fait d’être un homme plus âgé, un homme noble. Vous devez marcher avec une démarche lente et digne. Dans l'est, il y avait beaucoup de dignité. Avez-vous déjà essayé de courir à toute vitesse sur une route avec une robe qui descend jusqu’aux pieds et qui traîne derrière vous ? Ce n’est pas bien faisable.

Vous savez ce que le père devait avoir fait ? Un écrivain – j'ai lu son livre cette semaine – a dit que le père avait dû rassembler sa robe dans ses bras et exposer ainsi ses sous-vêtements, ce qui était une honte pour tout homme. Ici, il court sur la route pendant que tout le monde regarde et dit : « Quel est ce type fou qui court comme cela ? Il se fait honte. Il s'humilie en poursuivant son enfant méprisable. »

Voyez-vous Dieu là-bas ? Voyez-vous Dieu qui regarde la route et qui voit venir le pécheur et qui s'humilie en l’embrassant ? Voyez-vous Dieu entrer dans le monde sous la forme de Jésus-Christ, pour ainsi dire, ramassant les robes de sa splendeur royale et montrant son sous-vêtement, dans l'humiliation de Jésus-Christ alors qu'il poursuit le pécheur sur la route ? Que se passe-t-il quand ils se rencontrent ? Pourquoi, il « est tombé sur le cou pour l'embrasser tendrement à plusieurs reprises », indique le texte ? !Encore et encore, il ne s'est pas contenté de dire : « Oh ! Écoute, si tu veux un travail, je peux peut-être régler ça. »

Non, il l'embrasse tendrement, et que fait-il ? Le jeune homme lui dit : « Père, j'ai péché contre le ciel, et contre toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. » Le père dit : « Arrêtez ce discours. Tuez le veau gras. Mettez une bague à son doigt. Mon fils est à la maison. » C’est le pardon de Dieu, vous voyez ?

Le pécheur pense : « Si tu me laisses juste essayer de travailler...» mais Dieu l’embrasse et en fait un fils. C'est l'Évangile ! C’est ce que Dieu a fait pour nous. Maintenant écoutez. Si Dieu vous a ainsi pardonné, que dit la parabole ? Est-ce que vous vous pardonnez-vous les uns les autres ? Si ce n’est pas le cas, c’est le comble du mal que vous prenez tant de pardon en donnant si peu !

Dieu supprime l'énormité de notre péché, et même s'il semble parler avec colère et jugement, c'est uniquement pour nous convaincre qu'il peut nous montrer de l'amour, de la compassion et de la grâce. « C’est comme dans la nature, » dit Arno, « où les éclairs jaillissent des horribles ténèbres et des tonnerres qui déchirent le ciel sont les préludes de la pluie qui tombe en abondance sur les parties assoiffées du sol. Ou c’est comme dans cette nuit d’antan quand une embarcation fragile et solitaire, observée par l’œil du Sauveur, luttait pour la vie face au vent sur la mer de Galilée et où Jésus était venu dans la tempête qui agite l’âme. Il est enveloppé dans le sombre manteau de la nuit. Il avance sur les flots orageux. Et là, remplissant le cœur troublé d’un calme sacré, sa voix se fait entendre: « C’est moi, n’ayez pas peur ! »

Cela me rappelle la merveilleuse parabole de la femme dans Luc 7 qui dit de cette femme : « Elle pardonne beaucoup parce qu'elle était beaucoup pardonnée » Si Dieu nous a tellement pardonné, combien devrions-nous pardonner ? C’est la deuxième moitié de la parabole... mais c'est pour la prochaine fois...

FIN

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